14th juin2013

Les salles Zobscures : Gatsby Le Magnifique

by Anne-Sophie

Avant d’être des films, Gatsby est un livre publié en 1925 par Scott Fitzgerald. Un livre de plus de 200 pages, dont l’objectif est de dépeindre une époque, l’Amérique des années 20 et la relation ambiguë de deux amants Daisy et un certain Gatsby.

Gatsby le Magnifique

Synopsis (Allo Ciné) :

« Printemps 1922. L’époque est propice au relâchement des mœurs, à l’essor du jazz et à l’enrichissement des contrebandiers d’alcool… Apprenti écrivain, Nick Carraway quitte la région du Middle-West pour s’installer à New York. Voulant sa part du rêve américain, il vit désormais entouré d’un mystérieux millionnaire, Jay Gatsby, qui s’étourdit en fêtes mondaines, et de sa cousine Daisy et de son mari volage, Tom Buchanan, issu de sang noble.

C’est ainsi que Nick se retrouve au cœur du monde fascinant des milliardaires, de leurs illusions, de leurs amours et de leurs mensonges. Témoin privilégié de son temps, il se met à écrire une histoire où se mêlent des amours impossibles, des rêves d’absolu et des tragédies ravageuses et, chemin faisant, nous tend un miroir où se reflètent notre époque moderne et ses combats »

Aller voir le film c’est s’exposer à un déluge chromatique, une avalanche de costumes et de décors, une musique survoltée, des dialogues certes très fidèles au livre mais qui sonnent faux. La 3D ne sert en rien l’œuvre car l’œil est noyé sous une foultitude de détails et ne retient rien au final.

Dommage.

Tout semblait réunit pour que ce fil soit prometteur. Le réalisateur et sa vision du monde, les acteurs, la musique, le sujet.

A mes yeux, il s’agit ici d’un vaste ratage qui me désole. J’ai eu la sensation pendant plus de deux heures de regarder un clip vidéo grandeur nature. A aucun moment je n’ai été touchée, émue. Pas même par la démonstration de Léonardo Di Caprio. [D'ailleurs, j'ai découvert dans ce film à quel point  il a de grosses mains (zaviez remarqué ? Plus aussi charmant à mes yeux le Léo, bref...)]. Au contraire, je suis restée sur le bord du chemin. C’est un peu comme si le réalisateur avait eu besoin de faire joujou sans penser à ses spectateurs.

La seule question qui m’est venue en regardant le film (c’est dire…), c’est si Fitzgerald s’était inspiré de Zelda (sa femme) pour la figure de Daisy, femme frivole et inconstante, qui fait tourner les têtes jusqu’à la tragédie.

En un mot comme en cent : passez votre chemin !

17th mai2013

Les Zexpos : Keith Haring au 104, Paris

by Anne-Sophie
Expo Keith Haring au 104

Expo Keith Haring au 104

Le street art élevé au rang d’étendard pour des causes politiques et humanitaires, tel était le projet du très engagé Keith Haring.

Il était habité par une force impérieuse qui le poussait à dessiner sans cesse. Sur des murs en pleine rue, sur toutes sortes de matériaux. Il n’avait de cesse de vouloir éveiller les consciences, de faire tomber les barrières, de rendre l’art accessible à tous, de le démocratiser.

Y est-il parvenu, c’est un vaste débat… Sans doute aura-t-il réconcilié les badauds avec cet art à part, sans doute lui aura-t-il fait acquérir ces lettres de noblesse.

Certaines de ses œuvres sont exposées au 104, l’exposition est complétée par d’autres œuvres montrées au Musée d’Art Moderne à Paris (faut-il se désespérer que toutes les « grandes » expos sont toujours à Paris ?!).

Keith Haring, Sans titre

Keith Haring, Sans titre

L’exposer au 104, c’est remettre l’artiste là où il a émergé : dans la rue.

Cet espace, investi par des jeunes et des créatifs de tout poil est un enchantement tant par la superficie que par l’énergie qui y circule.

Les œuvres grandeur nature sont exposées en intérieur et en extérieur. Elles sont magnifiquement mises en valeur. Partout le message est prégnant : tolérance, respect, acceptation de l’autre dans sa différence, dénonciation de la société de consommation. La couleur sublime l’œuvre, elle nous fait nous sentir petit, humble. Le point fort de Keith Haring est un dessin-langage qui ne souffre aucune contradiction ou interprétation hasardeuse.

Le message est clair, il va droit au but : au cœur de celui qui regarde et se laisse emporter.

Keith Haring, Sans titre

Keith Haring, Sans titre

Si vous êtes parisiens ou de passage : il faut y aller !

25th avr2013

Les salles Zobscures : The Grandmaster

by Anne-Sophie

Dès les premières images, le ton est donné. Il y aura de la pluie, beaucoup et de nombreuses démonstrations de kung fu.

Les films de Wong Kar Wai, sont une promesse. D’esthétique, de poésie, d’images soignées.

Avec « The Grandmaster », il ne déroge pas à la règle.

Tourné sur plusieurs années, le film retrace la vie d’Yip Man, un maitre en arts martiaux (le Wing chun, pour être précise) qui fut le mentor d’un certain Bruce Lee. Sur fond de guerre sino-japonaise,  on suit le parcours de ce maitre pacifiste, qui commence son enseignement en Chine, pour finir à Hong Kong par l’ouverture de plusieurs écoles.

S’il est question de kung fu dans ce film, on y parle aussi et en filigrane d’amour. L’amour pour son pays, pour des femmes, pour son art élevé au rang d’art suprême.

Tout dans ce film respire la poésie, il est d’ailleurs truffé d’allégories (sur la vie, la mort, la filiation), de symboles (les couleurs, les éléments).

Bref, j’ai aimé ce film malgré quelques longueurs, ruptures de rythme et des incohérences dans les dialogues. Un bon moment, des images léchées et une histoire certes un peu décousue mais qui accroche.

 

15th nov2012

Les salles Zobscures : Looper & Argo

by Anne-Sophie

Deux films sinon rien, Looper et Argo, qui nous ont ravi…

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21st oct2012

Les balades : La Casamaures (38)

by Anne-Sophie

Un samedi ensoleillé. Nous nous décidons pour aller visiter la Casamaures.

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01st oct2012

La note qui a mal

by Anne-Sophie
Dans mon pays, pour un regard de travers, on peut lyncher et en pleine rue deux êtres humains, innocents, sans que personne n’intervienne.
Dans mon pays, on laisse des patrons voyous  mettre des régions et des familles entières à terre, sans rendre l’argent du contribuable, dont ils ont honteusement profité.
Dans mon pays, des hommes et des femmes politique font des promesses à n’en plus finir et une fois élu-e n’ont pas peur de se parjurer en regardant droit dans les yeux ceux qui ont voté pour eux (et les autres).

Une merveilleuse époque…

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