03rd mar2014

Les salles Zobscures : Minuscule

by Anne-Sophie

Nouveau film d’animation pour nous cette semaine et quel film d’animation

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23rd fév2014

Les salles Zobscures : La Belle et la Bête

by Bertrand

La bande annonce était séduisante et donnait envie d’aller voir ce film, voyons ce qu’il en est.

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20th fév2014

Les salles Zobscures : M. Peabody et Sherman : Les Voyages dans le temps

by Bertrand

Depuis quelques années les films d’animation sont légion, voyons comment celui ci s’en tire dans la production actuelle. (Lire la suite…)

07th fév2014

Les salles Z’obscures : Le vent se lève

by Anne-Sophie

« Kaze Tachinu » – Hayao MIYAZAKI

Synopsis : Inspiré par le fameux concepteur d’avions Giovanni Caproni, Jiro rêve de voler et de dessiner de magnifiques avions. Mais sa mauvaise vue l’empêche de devenir pilote, et il se fait engager dans le département aéronautique d’une importante entreprise d’ingénierie en 1927. Son génie l’impose rapidement comme l’un des plus grands ingénieurs du monde.
Le Vent se lève raconte une grande partie de sa vie et dépeint les événements historiques clés qui ont profondément influencé le cours de son existence, dont le séisme de Kanto en 1923, la Grande Dépression, l’épidémie de tuberculose et l’entrée en guerre du Japon. Jiro connaîtra l’amour avec Nahoko et l’amitié avec son collègue Honjo. Inventeur extraordinaire, il fera entrer l’aviation dans une ère nouvelle.

Source  Allo Ciné

Le Vent se lève : Photo

 

Anne-Sophie

 

Je ne vais plus au cinéma sinon pour y voir des films d’animation, dont je suis friande, parmi lesquels ceux de Miyazaki, d’une rare et belle poésie.

Il nous raconte des histoires d’homme et de vie tourmentée, dans lesquelles la nature verdoyante est généreuse tandis que les êtres sont pris dans le tourbillon du monde. J’aime cette magnifique image : la fleur qui se tient droite après le tremblement de terre.

Les éléments sont omniprésents, ils ramènent à la réalité, à la finitude.

A chaque fois, je pleure…

Cette histoire est d’autant plus prenante qu’elle est tirée de faits réels, elle est la dernière œuvre de Miyazaki, qui à 73 ans prend sa retraite.

Certes, certains partis pris peuvent être discutés au regard de l’histoire mais là n’est pas l’essentiel. Il est est question ici d’amour (pour un femme, pour les avions, pour ses rêves) et de mort, de vie triomphante aussi.

Bertrand

Un magnifique moment, on sent que ce film est un aboutissement à la carrière du maitre.

Film mature, mais qui garde une empreinte poétique.

L’histoire d’amour est transcrite avec sobriété et néanmoins intensité.

Film axé aussi sur la technique aéronautique, ce qui le laisse un peu moins accessible au jeune public.

 

30th août2013

Les salles zobscures: Jobs

by Anne-Sophie

Jobs

Visionnaire génial, patron excessif et tyrannique, père absent, homme coupé de ses émotions. Qui était vraiment Steve Jobs, de quoi ou de qui s’inspirait-il pour créer ?

Si Steve Jobs était un peu tout cela à la fois, on ne devine pas à travers le film par quelles forces il pouvait être mû pour mener à bien ses multiples projets. On soupçonne un désir de revanche sur la vie (Jobs a été adopté), des inspirations spirituelles (et illicites) mais  aucune réponse réelle n’est apportée.

Le film ne jette aucun voile sur ses parts d’ombres, nombreuses, qui ne rendent pas le personnage forcément sympathique.

Le biopic retrace la vie de Steve Jobs, de ses débuts (Apple, puis Lisa puis Macintosh), jusqu’au moment où il reprend les rênes de son entreprise, en y faisant un grand nettoyage. Car l’homme de dénuement n’en n’est pas moins un idéaliste qui pousse loin le concept du produit. C’est un puriste qui ne souffre aucune contradiction, qui mène son entreprise au coup de cœur.

Le film est honnête, sans doute moins puissant que le « Social Network », mais se laisse agréablement regarder.

Ashton Kuchter porte le film secondé par une multitude de seconds rôles. Les critiques ciné sont assez injustes, je trouve avec le jeu de Kuchter. Il incarne le personnage d’une belle manière, sans l’effacer ni donner non plus dans la sensiblerie. Il s’est nourrit tant de la démarche, que de la voix ou enfin du regard pour rendre l’entreprise crédible.

Un autre film est en préparation actuellement, conseillé par celui qui a conçu et fait prospérer l’entreprise avec lui, Steve Wozniak. On peut donc aisément imaginer que le parti pris de ce film sera différent.

Pour ce qui me concerne, si je suis assez hermétique aux produits Apple de manière générale, j’ai malgré tout été touchée par son discours de 2005 aux étudiants de Stanford. Un discours fort et inspirant.

16th août2013

Les salles zobscures : Insaisissables

by Anne-Sophie

 

Anne-Sophie

4 illusionnistes et magiciens sont mystérieusement réunis. Ils donnent aux 4 coins des États Unis des spectacles époustouflants au cours desquels ils n’hésitent pas à voler l’argent de banques pour le redistribuer. Des Robins des Bois de la magie en somme.

A leurs trousses, un agent du FBI pas très doué, flanquée d’une française d’Interpol, un brin romantique.

Un bon divertissement d’été, un film qui va vite, une intrigue qui accroche, des personnages très intéressants et attachants. Le show opère. A cela s’ajoute une liste d’acteurs qui ont fait leurs preuves parmi lesquels le GRAND Morgan Freeman, Mark Ruffalo, Woody Harrelson (très en forme) et Jesse Eisenberg. Côté français José Garcia dans un petit rôle et Mélanie Laurent peu mise en valeur.

Et puis, la magie est mise sur le devant de la scène d’une belle manière. Il n’est pas question de tours de passe-passe mais bien de grands shows à l’américaine qui collent des frissons.

On peut dire que la fin est bâclée, l’histoire d’amour naissante entre deux personnages n’apporte strictement rien au film mais tout le reste fonctionne étonnamment bien.

Bertrand

Un film agréable à regarder,le postulat de départ est plutôt sympathique et original.

Par contre j’ai trouvé la fin décevante, le film fonctionne jusqu’à 5 minutes de la fin, et puis c’est un peu du grand n’importe quoi.

Dommage car cela aurait pu être un ‘grand film’, alors qu’il sera certainement vite oublié.

 

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